Une tragédie a frappé la communauté ivoirienne et canadienne à Châteauguay, près de Montréal, avec le décès de Simone Mahan, une mère de famille de 45 ans. Son corps a été découvert mercredi à son domicile, et son mari, Marcellin Koman M’bo, 49 ans, a été accusé de meurtre non prémédité.

Mme. Mahan, décrite comme une travailleuse de la santé dévouée, avait entamé une procédure de divorce, ce qui pourrait avoir précipité cet acte tragique. Le couple, originaire de Côte d’Ivoire, était bien intégré dans son quartier depuis sept ans. Les voisins les décrivent comme discrets, respectueux et actifs au sein de leur communauté religieuse. « Ils allaient à l’église tous les dimanches », a témoigné un voisin, Daniel Primeau, visiblement ému.

L’annonce de ce féminicide a provoqué une onde de choc à Châteauguay. Des bouquets de fleurs ont été déposés devant la maison familiale en hommage à Simone Mahan. L’enquête policière se poursuit, mais la communauté est déjà en deuil, cherchant à comprendre comment un tel drame a pu se produire.

Marcellin Koman M’bo a comparu devant le tribunal et devra répondre de son acte. En attendant, les proches et les voisins offrent leur soutien aux trois filles du couple, désormais orphelines. Ce drame met en lumière les enjeux cruciaux de la violence conjugale et ses conséquences dévastatrices sur les familles et les communautés.